e nombreux artistes ont des alters egos : Slim Shady aka Eminem, Kung Fu Kenny aka Kendrick Lamar, Sasha Fierce aka Beyoncé, Black Mamba aka Kobe Bryant, .. etc.
La science elle-même soutient la force d’un alter ego. Ils sont un moyen pour les artistes d’être une version améliorée et non censurée d’eux-mêmes. Ces personnalités sont étudiées de A à Z avec une histoire propre, afin que l’ego soit connecté au plan émotionnel avec son alter ego.
Si cette journée est d’une tristesse infinie pour tous les fans de Malcolm James McCormick, on a voulu rendre hommage au talent d’autodidacte et aux alters egos de Mac Miller.
Tous les archétypes de Mac Miller sont nés pour avoir certaines spécificités, tant en termes de qualité que de force. Ceux-ci lui permettaient également d’être lui-même sans avoir à utiliser le branding Mac Miller.
Dans une interview accordée à MTV, il déclarait que “(ses alters) sont un moyen de s’exprimer”, qu’ils sont ses amis “mais (qu’ils) représentent une part de (lui)-même”.
Larry Fisherman : le producteur taciturne
Le pêcheur commercial qui a loupé l’occasion de se lancer dans le commerce de sushis.
Larry Fisherman est l’alias le plus connu de Mac Miller. Il a produit la plupart de ses albums et de ses morceaux : « Faces », « The Sound », ou encore Run-On Sentences Vol. 1 et Vol. 2, intégralement produit par Fisherman et qui a été réalisé lors de la vague créative la plus prolifique en termes de production entre 2013-2015. C’est sans aucun doute grâce à cet archétype qu’il a développé de telles compétences en production.
Larry Lovestein : L’amour et le jazz
C’est à l’époque où MacMiller cherchait à produire des morceaux d’amour que l’alias Larry Lovestein naît à travers l’EP You(ndlr : il est entièrement produit par Mac Miller).
Les fans pensent que Larry Lovestein était présent sur l’entièreté de l’album The Divine Feminine, l’un des albums les plus aboutis de Mac Miller, avec une réflexion forte sur l’amour et la vie, très jazzy love. Le morceau “Cinderella” en feat. avec Ty Dolla $ign est d’ailleurs adressé à son amour de cette époque : Ariana Grande.
Larry Dollaz est le 3ᵉ et dernier alter de la lignée des Larrys
Il existe assez peu d’informations sur cet alter ego, mais cela semble logique. Il est décrit comme quelqu’un qui a fait de la prison, mais qui cherche toutefois à faire le bien dans le monde.
S’il n’a jamais été officiellement présenté sur ses différents projets, cet alias y est présent comme tous les autres. Si l’on suit la logique des précédents noms donnés aux archétypes : Larry LOVEstein, Larry FISHERMAN et si on jette un coup d’œil au nom donné à cet alias, Larry Dollaz, la logique veut qu’il ait un lien avec le biz et l’argent. Aussi, les théories établies par Eazy-Edizzle sur internet rendent plus clair l’implication de Dollaz sur les projets de Mac. Dans la sitcom américaine des 80’s “Vivre à trois”, le personnage de Larry Dallas est un escroc très sûr de lui qui se vante de son « succès » auprès de la gent féminine. La théorie veut donc que Larry Dollaz soit basé sur ce personnage.
Il est l’alter le plus sûr de lui. Même s’il n’est jamais mentionné dans les crédits. On peut parfois entendre un Mac Miller qui a davantage confiance en lui, ce qui nous laisse croire qu’il s’agit alors de l’alter ego : Larry Dollaz.
Delusional Thomas, l’assassin psychopathe, la version sombre de Mac Miller
Delusional Thomas apparaît sur plusieurs projets de Mac Miller. Cet alias lui permettait de délivrer ses pensées les plus sombres. Un projet en solo, avec plusieurs featuring, a même vu le jour sous cet alias. Produit par Larry Fisherman, en feat avec Earl Sweatshirt, BILL WAVES, Da$h, ou encore… Mac Miller lui-même ! Un projet très sombre, aux couleurs du personnage.
D’autres alters egos sont nés avec Mac Miller, comme Easy Mac, (ndlr : qui est officiellement son premier alias), ou encore Luther Hucklebee et Parson Brown… Tous ces alias formaient sa personnalité. Un Mac Miller heureux, très axé sur l’ego trip ou bien un Mac Miller très “lover”. Toutes ces personnalités ont validé les qualités artistiques du rappeur. Si bien qu’il était un jeune artiste très complet, qu’on adore toujours écouter(Note : The Divine Feminine à fond dans les oreilles à l’écriture de cet article, pour écouter l’album, cliquer ici).