Success-story asiatique – Jack Ma, celui qui a créé un empire
Jack Ma ne vous dit rien, et pourtant, c’est lui qui se cache derrière la success-story (et la fortune) d’Aliexpress, filiale du groupe Alibaba. Entre échecs et réussites, l’homme a changé la face du monde. Il s’impose comme le 4ème business-man le plus riche de Chine, avec une fortune estimée à 46 Mds de dollars en 2022.
Une success-story qui monte crescendo
T
out commence en 1972, quand Richard Nixon, ancien président des États-Unis, se rend à Hangzhou (ndlr : ville natale de Ma) et apporte avec lui le tourisme.
Ainsi, Jack Ma saisit cette opportunité et offre des visites guidées de la ville aux touristes… en échange de quelques leçons d’anglais.
Il finit par fonder sa propre entreprise en ayant zéro connaissance de l’informatique. C’est un fail total… Mais quatre ans plus tard, déterminé comme jamais, Jack Ma fonde Alibaba, premier marché en ligne chinois. Le but est simple : mettre en relation le vendeur et le client par le biais d’annonces.
Le service attire de nombreux revendeurs partout dans le monde et s’impose désormais comme le Ebay chinois.
Crédit : Jack Ma Archives
Crédits : Ben Hider
Une flopée de principes
À l’instar de l’actrice sud-coréenne Ho-Yeon Jung, rien de ce qu’à bâti Jack Ma ne sort d’un chapeau. La rigueur et l’aspiration lui ont permis de construire cet eldorado. Toutefois, le fondateur du groupe Alibaba s’est appuyé sur ses échecs et réussites personnelles pour créer son empire. Et parce-qu’on est sympa, on vous dévoile ses conseils :
Savoir gérer ses peurs. La peur est une émotion normale. Lorsque l’on craint que la situation nous échappe, il est tout naturel de se sentir dans l’inconfort. Et Jack Ma ne dirait pas le contraire. Il déclare en 2019 qu’il lui « arrive d’avoir peur », d’avoir des craintes et des doutes. « Mais une chose dont je n’ai jamais doutée, c’est que je pense que si ce quelqu’un n’était pas nous, si ce n’était pas moi (ndlr : à la tête du groupe Alibaba), quelqu’un d’autre aurait gagné. Quelqu’un aurait été là ».
S’entourer de potentiels intelligents. Si pour Jack Ma, embaucher des gens plus intelligents que lui ne lui fait pas peur, c’est probablement parce-qu’il sait qu’ils seront ambitieux et force de proposition. Selon lui, savoir « de quelle université son salarié est diplomé ne l’intéresse pas. Il cherche à s’entourer des meilleures personnalités, celles qui n’abandonnent jamais.
La jouer malin. Jack Ma déclare que le premier emploi est le + important. « Ce n’est pas nécessaire qu’il s’agisse d’une entreprise de renom. Vous devez trouver un bon patron, qui vous apprend à être humain, à bien faire les choses. Comment faire les choses correctement, et restez-y. Faites-vous une promesse, j’y resterais au moins 3 ans ».
Crédits : swiss-image.ch
Lâcher prise. « quand on fait des affaires, ma règle est de ne jamais avoir peur, de ne jamais m’inquiéter de la concurrence, de ne jamais m’inquiéter de la pression. Si vous vous inquiétez de la pression, vous vous inquiéterez de la concurrence. Si vous vous inquiétez de cela, ne soyez pas un homme d’affaires. Et aujourd’hui ce qui est bien, c’est que le monde entier s’inquiète (…) La seule chose à faire est de vous en emparer et de changer ce que vous êtes. »
Dormir, et bien. « Ce qui m’empêche de dormir la nuit, dans le monde d’aujourd’hui? Rien. Je dors très bien. (…) Quand on mène une vie pareille, au sein d’une entreprise comme Alibaba, les gens voient toujours le bon côté des choses, mais il y a tellement de moments effrayants, de craintes, et il faut surmonter ça, encore et encore… Maintenant je sais que si je ne dors pas bien, le problème est toujours là. Dormez bien peu importe ce qu’il s’est passé ».
Alors, en appliquant ses propres conseils, le fondateur du groupe chinois a relevé de nombreux défi. Il s’est introduit en bourse et empoche 10 milliards de dollars. En 2005, Yahoo y a même investit 1 milliard de dollars. Plus récemment, en France, le chiffre d’affaires avoisine les 11 313 500€… Rien que ça !
Par cette idée innovante, Jack Ma a réussi à inspirer d’autres success-story comme ses concurrents Wish ou encore Shein… en se positionnant comme marchés en ligne. C’est pourquoi le concept change radicalement la manière de consommer des professionnels et des particuliers. Cet article ne traite pas ici de la surconsommation ou de l’éco-responsabilité, sinon on se ferait taper sur le doigts. Toutefois, sachons reconnaître qu’une telle success-story n’est pas à négliger, à l’heure où la Chine est encore une vraie… « Cité Interdite ».