QUAND LA CULTURE SNEAKERS PASSE DE LA RUE AU PETIT ÉCRAN #5

QUAND LA CULTURE SNEAKERS PASSE DE LA RUE AU PETIT ÉCRAN #5

Depuis plusieurs semaines, j’ai tenu à vous présenter le TOP10 des séries qui ont marqué ma vision de la Culture Sneakers. Ayant grandi dans les années 90 à Sarcelles, j’ai été bercée par un environnement très hip-hop où les Baggy se portaient taille basse à l’image des « Grands Frères » du Secteur A. Les plus jeunes jouaient aux POG dans la cour de récré. Sans compter la musique, qui a vu naître des groupes français tels que les G-Squad, ou encore les Spice Girls faisaient partis de mes idoles. Et de l’autre coté de l’Atlantique, des groupes tels que Boys II Men, TLC, où même 112 rythmaient mes playlists enregistrées sur cassette Audio, durant la session USA de Skyrock…. Bon, d’accord le but n’est pas de vous faire versé de larmichette, mais uniquement de vous imprégner de l’atmosphère qui régnait dans ma chambre d’ado.

Aujourd’hui à la position 2 et 1, on vous dévoile notre sélection de séries préférées.

#2 : Madame est servie (Who’s the Boss?) – 1984

Tony Micelli accepte un poste d’homme à tout faire pour Angela Bower, une femme d’affaires divorcée qui vit avec son fils timide et sa mère, une véritable séductrice. Tony et sa fille Samantha sont très vite acceptés au sein de la famille. Et les relations entre Angela et son employé dépassent souvent le cadre professionnel… 

La touche culture sneakers qui m’a marqué : 

Série cultissime!! Qui ne se souvient pas de Tony Micelli et des trucs drôles qui se passaient chez Angela!! Il faut dire que voir un homme de ménage dans les années 90 était un fait exceptionnel. Sur la plupart des séries diffusées à l’époque, Alyssa Milano, Judith Light et Tony Danza ont marqué toute une génération d’acteurs du petit écran. Pas un épisode ne se finissait sans que nous ne voyions apparaître une paire de sneakers. Aux pieds de Tony, mais aussi bien aux pieds de Jonathan Bower ou de Sam Micelli. Adidas, Jordan et consort, mon oeil ne loupait pas l’occasion de retenir les modèles portées par les membres de la Famille Micelli – Bower.

Autour de la découverte de la vie d’un père de famille seul, les scénaristes auraient souhaité que la série se termine sur le mariage de Tony et Angela, cependant une autre fin est imaginée. Séparés après que Tony ait accepté un poste de professeur dans l’Iowa, Tony et Angela sont réunis dans une scène similaire au premier épisode : Tony revient chez Angela pour lui demander le poste de domestique, à la différence que cette version se termine sur un baiser…

#1 : Le Prince de Bel-Air (The Fresh Prince) – 1990

Bon forcément, c’était un choix inévitable… A mon grand désespoir.. J’ai essayé durant des semaines, de chercher une autre série qui regrouperait autant de codes culture sneakers que The Fresh Prince… Rien n’y a fait. C’était un choix inévitable !! Diffusé en 148 épisodes de 25 minutes, cette série se base sur le personnage de Will, 17 ans et roi de la débrouille,  qui sur les conseils de sa mère, quitte Philadelphie et son milieu modeste pour s’installer chez sa tante et son oncle (les Banks) à Los Angeles, afin d’avoir de meilleures chances de réussites dans la vie. Les Banks vivent dans une grande maison de Bel Air et sont habitués à un train de vie aisé. C’est ainsi que Will, fan de rap et de basket-ball, va découvrir une nouvelle famille et une nouvelle vie, où les repas sont servis par un majordome. Évidemment, le conflit des classes amènera des situations drôles et loufoques.

La touche culture sneakers qui m’a marqué : 

Véritable ode à la marque au Swoosh et à la Jordan Brand, Will en tant que fan de culture Hip-hop enchaine les kicks dans tous les épisodes de la série. Rien qu’en y repensant, je ne pense pas l’avoir vu arborer 2 fois la même paire dans une saison…WILL n’a jamais caché son amour pour les sneakers. Depuis ses débuts dans le « Prince de Bel-Air », on le voyait arboré les sneakers les plus tendances du moment. Fan inconditionnel du Swoosh, il trainait avec des Air Force Command, ou encore des Huarache. Mais ce qu’il affectionne particulièrement c’est le JUMPMAN. On se rappelle de ses pas de danse, avec une Jordan V aux pieds. C’est en partie grâce à Will que la Jordan V a été la sneaker la plus vendue de la gamme AIR JORDAN. Elle était également considérée comme la plus adaptée, tant en termes de durabilité et design, que pour la pratique du basketball, parmi toutes les Air Jordan sorties jusque-là. Impossible pour la jeune fille que j’étais de rester indifférente devant la classe de Will… Jusqu’à ce jour, il reste pour moi une des plus grandes icônes de la Culture Sneakers. 

 

C’est sur ce podium que se finit la série des séries qui ont marqué ma vision de la Culture Sneakers. Il est important de préciser, que l’omniprésence de séries américains est loin d’être un fait  souhaité, mais il faut reconnaitre que les américains ont la facilité a s’imposé comme INCONTOURNABLES. En effet, aux Etats-Unis, la basket a créé sa place en même temps que les mouvances street venues tout droit du « Hood », mais en France elle a mis du temps à s’imposer. C’est en premier lieu dans les quartiers que la Sneaker est montée en grade, lourdement aidée par l’émission de TV « H.I.P-H.O.P » des années ’80 animée par ce cher Sidney (Patrick Duteil) qui a réussi à se hisser en haut d’une belle frise chronologique: celle des précurseurs du genre. Sa prolifération et son adoration aux pieds de tous n’a alors pas tardé à décoller par le biais du sport mais aussi de la musique… 

Quand on y pense, il y a sûrement de quoi alimenter une prochaine rubrique, Buddy. Qu’en penses-tu? Si tu as aimé, partage l’article, on te laisse sur le dernier clip de Bruno Mars qui te fera vivre le temps d’un clip, la folie des 90’S

httpssss://www.youtube.com/watch?v=LsoLEjrDogU

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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