La Adidas Stan Smith est l’un des modèles de sneakers les plus connus au monde. Reconnaissable à ses lignes épurées, sa silhouette et ses 3 bandes subtiles, elle s’est vendue à près de 40 Millions d’exemplaires depuis sa sortie. Mais beaucoup ne savent pas ce qu’il y avait avant la Stan Smith que l’on connait tous.
La Stan Smith a en priorité été conçue pour la pratique du tennis. En plein âge d’or de la basket, la marque allemande Adidas cherche le moyen d’imposer le tennis à cette mode qui est tournée vers le football. Pour se faire, elle fait appel à Robert Haillet, tennisman français. C’est ainsi que la Adidas Robert Haillet, première ébauche de la Stan Smith, voit le jour en 1960. Sa principale innovation fût son cuir, tandis que les autres baskets vendues à l’époque étaient en toile. Les semelles sont en caoutchouc, les 3 bandes trouées permettent une meilleure aération et la partie verte à l’arrière, qui est un système de protection, maintient le tendon d’Achille.
C’est en 1971 qu’Adidas signe un contrat avec le meilleur joueur de tennis du moment, Stan Smith. Pendant 3 ans, son nom ira de paire avec celui de Robert Haillet. Cela se termina quand Stan imposa son image sur la basket. Cette action a bouleversé tous les codes de la chaussure de tennis.
Depuis un bon nombre d’années maintenant, la Stan Smith s’est imposée dans la rue dès les années 1970. Ce n’est qu’à partir de 1980 qu’elle va être la chouchou du grand public, en particulier auprès des amateurs de breakdance. Son essor américain se fera parallèlement avec le groupe de rap RUN D.M.C en 1986. En France, on attendra 1994 pour apercevoir la marque aux 3 bandes dans un clip qui fut celui d’IAM avec Je danse le MIA. Elle fera également une apparition dans le film La Haine en 1995.
Depuis plusieurs semaines, j’ai tenu à vous présenter le TOP10 des séries qui ont marqué ma vision de la Culture Sneakers. Ayant grandi dans les années 90 à Sarcelles, j’ai été bercée par un environnement très hip-hop où les Baggy se portaient taille basse à l’image des « Grands Frères » du Secteur A. Les plus jeunes jouaient aux POG dans la cour de récré. Sans compter la musique, qui a vu naître des groupes français tels que les G-Squad, ou encore les Spice Girls faisaient partis de mes idoles. Et de l’autre coté de l’Atlantique, des groupes tels que Boys II Men, TLC, où même 112 rythmaient mes playlists enregistrées sur cassette Audio, durant la session USA de Skyrock…. Bon, d’accord le but n’est pas de vous faire versé de larmichette, mais uniquement de vous imprégner de l’atmosphère qui régnait dans ma chambre d’ado.
#2 : Madame est servie (Who’s the Boss?) – 1984
Tony Micelli accepte un poste d’homme à tout faire pour Angela Bower, une femme d’affaires divorcée qui vit avec son fils timide et sa mère, une véritable séductrice. Tony et sa fille Samantha sont très vite acceptés au sein de la famille. Et les relations entre Angela et son employé dépassent souvent le cadre professionnel…
La touche culture sneakers qui m’a marqué :
Série cultissime!! Qui ne se souvient pas de Tony Micelli et des trucs drôles qui se passaient chez Angela!! Il faut dire que voir un homme de ménage dans les années 90 était un fait exceptionnel. Sur la plupart des séries diffusées à l’époque, Alyssa Milano, Judith Light et Tony Danza ont marqué toute une génération d’acteurs du petit écran. Pas un épisode ne se finissait sans que nous ne voyions apparaître une paire de sneakers. Aux pieds de Tony, mais aussi bien aux pieds de Jonathan Bower ou de Sam Micelli. Adidas, Jordan et consort, mon oeil ne loupait pas l’occasion de retenir les modèles portées par les membres de la Famille Micelli – Bower.
Autour de la découverte de la vie d’un père de famille seul, les scénaristes auraient souhaité que la série se termine sur le mariage de Tony et Angela, cependant une autre fin est imaginée. Séparés après que Tony ait accepté un poste de professeur dans l’Iowa, Tony et Angela sont réunis dans une scène similaire au premier épisode : Tony revient chez Angela pour lui demander le poste de domestique, à la différence que cette version se termine sur un baiser…
#1 : Le Prince de Bel-Air (The Fresh Prince) – 1990
Bon forcément, c’était un choix inévitable… A mon grand désespoir.. J’ai essayé durant des semaines, de chercher une autre série qui regrouperait autant de codes culture sneakers que The Fresh Prince… Rien n’y a fait. C’était un choix inévitable !! Diffusé en 148 épisodes de 25 minutes, cette série se base sur le personnage de Will, 17 ans et roi de la débrouille, qui sur les conseils de sa mère, quitte Philadelphie et son milieu modeste pour s’installer chez sa tante et son oncle (les Banks) à Los Angeles, afin d’avoir de meilleures chances de réussites dans la vie. Les Banks vivent dans une grande maison de Bel Air et sont habitués à un train de vie aisé. C’est ainsi que Will, fan de rap et de basket-ball, va découvrir une nouvelle famille et une nouvelle vie, où les repas sont servis par un majordome. Évidemment, le conflit des classes amènera des situations drôles et loufoques.
La touche culture sneakers qui m’a marqué :
Véritable ode à la marque au Swoosh et à la Jordan Brand, Will en tant que fan de culture Hip-hop enchaine les kicks dans tous les épisodes de la série. Rien qu’en y repensant, je ne pense pas l’avoir vu arborer 2 fois la même paire dans une saison…WILL n’a jamais caché son amour pour les sneakers. Depuis ses débuts dans le « Prince de Bel-Air », on le voyait arboré les sneakers les plus tendances du moment. Fan inconditionnel du Swoosh, il trainait avec des Air Force Command, ou encore des Huarache. Mais ce qu’il affectionne particulièrement c’est le JUMPMAN. On se rappelle de ses pas de danse, avec une Jordan V aux pieds. C’est en partie grâce à Will que la Jordan V a été la sneaker la plus vendue de la gamme AIR JORDAN. Elle était également considérée comme la plus adaptée, tant en termes de durabilité et design, que pour la pratique du basketball, parmi toutes les Air Jordan sorties jusque-là. Impossible pour la jeune fille que j’étais de rester indifférente devant la classe de Will… Jusqu’à ce jour, il reste pour moi une des plus grandes icônes de la Culture Sneakers.
C’est sur ce podium que se finit la série des séries qui ont marqué ma vision de la Culture Sneakers. Il est important de préciser, que l’omniprésence de séries américains est loin d’être un fait souhaité, mais il faut reconnaitre que les américains ont la facilité a s’imposé comme INCONTOURNABLES. En effet, aux Etats-Unis, la basket a créé sa place en même temps que les mouvances street venues tout droit du « Hood », mais en France elle a mis du temps à s’imposer. C’est en premier lieu dans les quartiers que la Sneaker est montée en grade, lourdement aidée par l’émission de TV « H.I.P-H.O.P » des années ’80 animée par ce cher Sidney (Patrick Duteil) qui a réussi à se hisser en haut d’une belle frise chronologique: celle des précurseurs du genre. Sa prolifération et son adoration aux pieds de tous n’a alors pas tardé à décoller par le biais du sport mais aussi de la musique…
Quand on y pense, il y a sûrement de quoi alimenter une prochaine rubrique, Buddy. Qu’en penses-tu? Si tu as aimé, partage l’article, on te laisse sur le dernier clip de Bruno Mars qui te fera vivre le temps d’un clip, la folie des 90’S
httpssss://www.youtube.com/watch?v=LsoLEjrDogU
On est dimanche soir, cmme chaque dimanche, nous allons arrêter le temps, afin de nous replonger dans l’univers des séries phares qui ont changé à jamais ma vision de la Culture Sneakers. Plus jeune, j’ai été baignée dans un univers riche en couleurs et c’est que maintenant que je saisis la valeur de tout cela… Et les années 90 ont été la quintessence, de ma jeunesse. Par conséquent, voici mes top 4 et 5 des séries qui m’ont marqué.
#4 : Parker Lewis ne perd jamais ( Parker Lewis Can’t Lose ) – 1990
Pour Parker Lewis, rien n’est impossible ! Avec ses potes Mikey et Jerry, il entretient sa « cool attitude » au lycée. Mais c’est sans compter sur sa petite soeur Shelly et le principal Musso qui perturbent tous les plans du trio infernal.
La touche culture sneakers qui m’a marqué :
Série mythique des années 90, ce sitcom a divisé pas mal de personnes dans les années 90. Oui, il faut quand même noter que l’humour ‘cartoonesque » de Parker Lewis et ses amis, pouvait parfois s’avéré un tantinet lourdingue.
Peu importe, pour la jeune fille que j’étais à l’époque, il m’en fallait que très peu pour rêver de faire partie de leur bande de potes. Toujours affublés d’une paire de sneakers histoire de bien représenter la jeunesse des années 90, il ne se passait pas un épisode sans qu’une grosse kicks blanche fasse son apparition. Très friand de la marque allemande Adidas, l’acteur Corin Nemec, combinait parfaitement ses chemises très colorées avec une paire de kicks montantes. Le tout mélangé à des expressions totalement loufoques qui sont rentrées dans les moeurs telles que « synchronisation des montres » !
httpssss://gfycat.com/fr/gifs/detail/ValidColdAustrianpinscher
Le générique hilarant de Parker Lewis est en partie responsable du succès de la série. Les épisodes commencent en effet par une musique en fond sonore, qui accompagne les personnages dans des situations cocasses, entrecoupées des images du générique. Les fans ne manquent d’ailleurs jamais les plaintes de Jerry lorsqu’il se fait enfermer dans son casier et demande « M. Lewis ? M. Randall ? Il y a quelqu’un ?« à la fin des épisodes ! Des vraies barres de rire !!
#3 : Starsky & Hutch – 1975
Bon il faut reconnaitre que ce choix est loin d’être un choix conscient…. Mais plus un choix fait sous contrainte. En grandissant j’ai compris la symbolique de cette série, que mes parents m’obligeaient à regarder. Oui, comme dans toutes les familles de l’époque, nous n’avions qu’une télévision et nous devions composer à tour de rôle pour nous relayer et ne rien rater de nos vies de gosses, au risque de s’afficher lors des récréations. Du coup, la case Starsky & Hutch faisait partie de nos contraintes d’enfants. Qu’à cela ne tienne !
Starsky et Hutch, forme un duo de flics totalement cool, ils mènent leurs enquêtes à bord de leur Gran Torino rouge à bandes blanches, aidés par Huggy « Les bons tuyaux ». Série de 5 saisons réparties sur 93 épisodes (rien que ça!) On suit l’aventure des deux flics totalement tarés.
La touche culture sneakers qui m’a marqué :
Série culte diffusée jusqu’à dans les années 90, une vraie institution dans le monde : une série qui se regardait en famille et qu’on ne loupait pour rien au monde, même si la série a très mal vieilli, le personnage de David Starsky interpreté par l’acteur PAUL MICHAEL GLASER, possédait un style inimitable : Jeans pattes d’eph, gilet en laine souvent chaussé d’une paire d’Adidas SL72 bleue. Sneakers qui ne me laissait pas indifférente. Je le voyais courir dans les rues de « Bay City » (ndlr : Los Angeles) à la poursuite des plus grands malfrats, sans hésité à un instant de sauter et d’affronter n’importe quel obstacle ! Sans aucun doute, Starsky était le premier super-héros de mon enfance (bon sans compter MacGyver qui ouvrait des portes d’ascenseur avec des cures-dents et des chewing-gum….)
De plus comment oublier en effet la fameuse Ford Gran Torino rouge, désormais au Panthéon des voitures de légende ! Si le modèle ainsi que ses peintures étaient extrêmement photogéniques, la voiture était en réalité très difficile à manoeuvrer pour les cascades prévues.
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On vous laisse sur les génériques de Starsky & Hutch et de Parker Lewis ne perd jamais et on vous donne rdv Dimanche prochain pour le 5ème article des séries qui nous ont marqué. N’hésitez pas à partager l’article !
httpssss://www.youtube.com/watch?v=pENLeVBvW-s
httpssss://www.youtube.com/watch?v=GJ98kh1bqcY
Pour relancer cette série d’articles, (qui je vois vous a vraiment passionné), j’aimerais vous rappeler que les années 90 ont été bien plus qu’une décade…. Véritable décennie colorée et POP culture, on a jusqu’à ce jour l’intime conviction que tout était possible…. Réalisable… En dépit des codes totalement maitrisés dans les années 80, les 90’s ont brisé les barrières, et nous laissent jusqu’à ce jour une nostalgie profonde…. C’est MA nostalgie des 90’s que j’ai eu envie de partager avec vous au travers des séries qui ont marqué MA vision de la Culture Sneakers
#6 : Sauvés par le Gong ( Saved by the Bell) – 1989
Zack, Slater, Screech, Lisa, Kelly et Jessie sont six inséparables amis fréquentant tous le « lycée » de Bayside. Leur quotidien est une suite d’aventures loufoques, qui se terminent le plus souvent dans le bureau du principal Belding. Même si la majorité des scènes étaient réarrangées en fonction des besoins : la classe de cuisine se transformant en cours de maths, la salle de retenue devenant le sanctuaire de la littérature…
La touche culture sneakers qui m’a marqué :
Bon il faut se remettre dans le contexte des années 90 en France. Très peu de choix s’offraient à nous, en terme de séries. Oui d’accord, c’était l’apogée du Club Dorothée et des sitcoms qui en découlaient. Sûrement beaucoup, mais pour la jeune enfant que j’étais, j’avais besoin de folie et de légèreté, mais surtout de m’identifier aux modèles que je voyais à l’écran. Et en ça les américains avaient bien compris la chose, la preuve en est, il n’y a pour le moment aucune série française qui orne ce classement.
En cela Au delà des galères perpétuelles dans lesquelles se mettaient notre joyeuse bande. Il faut reconnaitre qu’avec du recul… Et très peu de recul, cette série était vraiment nulle…. Surtout que nous avions « la chance » de voir les épisodes en France diffusés dans le désordre, ce qui n’arrangeait en rien l’intrigue de la série. Mais ceci étant comme tous les étudiants américains, la bande à Zack chill souvent Sneakers aux pieds. Et très souvent en Sneakers Blanches, qui étaient le matching parfait des années 90. En témoigne la photo ci-jointe. Impossible pour nous de ne pas craquer sur l’une des nombreuses paires portées par l’équipe.
#5 : Punky Brewster – 1984
Punky Brewster (Soleil Moon Frye) est une orpheline amusante et débrouillarde, abandonnée par ses parents à l’âge de sept ans, puis adoptée par un vieux photographe vivant à Chicago, Henry Warnimont interpreté par l’éternel George Gaynes. Le père de Punky ayant abandonné sa famille, Punky est ensuite déposée par sa mère qui l’abandonna dans un supermarché de Chicago et disparut. Punky resta seule, avec pour seul compagnon son paisible chien, Bandit, puis elle découvrit un appartement vacant dans un immeuble.
La touche culture sneakers qui m’a marqué :
Sans contexte, une des plus belles séries de mon enfance. Punky est touchante, bien plus qu’une histoire triste, il est clairement impossible de regarder un épisode sans avoir les yeux qui brillent, à cause de ses facéties, ou encore par l’amour qu’elle a pour son chien ou pour Monsieur Gaynes. C’est une série qui marqua chaque enfant des années 90. Toujours chaussée de Sneakers dépareillées, elle a pour philosophie « J’ai deux pieds différents, pourquoi porterais-je deux chaussures identiques? ». (Ndlr : C’est peut-être de ça dont c’est inspiré la marque Caval ?)
Parfois à l’opposé de ce qu’on attend quand on parle de Culture Sneakers, les sitcoms font parties intégrantes de notre vie. Ce n’est que quelques années plus tard, qu’on se rend compte de l’impact qu’elle laisse dans nos mémoires. On vous laisse sur les génériques de Punky Brewter et de Sauvés par le Gong et on vous donne rdv Dimanche prochain pour un 4ème article des séries qui nous ont marqué. N’hésitez pas à partager l’article !
https://www.youtube.com/watch?v=ISBHQdhkzlI
Je me suis souvent posée la question sans jamais vraiment trouver de réponse précise… Dans ma tête, toute les fois où je pense à ma Culture Sneakers chérie, un pont naturel se fait entre mes pensées et mes souvenirs d’enfant des années 90. Je repense à toutes ces séries phares qui ont bercé mon enfance. Séries auxquelles parfois je me suis identifiée et d’autres moins… Du coup j’ai eu envie d’échanger avec vous et de faire le Top 10 des séries qui ont marqué « MA » vision de la culture Sneakers :
#10 : Notre belle-famille (Step By Step) – 1991
Frank Lambert et Carol Foster se marient sur un coup de tête, alors qu’ils ont chacun de trois enfants. Rien de bien fou tu me diras, mais le problème est que ces deux familles sont totalement différentes, et la vie commune ne va pas être facile !
La touche culture sneakers qui m’a marqué :
La famille Lambert qui détient 4 membres : Franck, Alicia, J.T, Brandon et Cody réprésentement littéralement la famille cassoc’ du Show, esprit libre, rebelle et brute de décoffrage.
Famille Lambert
Pour aller au bout de cet état d’esprit, on les voit marquer la différence car ils sont constamment affublés d’une paire de Kicks. A l’image de Franck, qui ne passe pas un épisode sans porter de Sneakers.
#9 : La Fête à la maison (Full House) – 1987
La vie sous la maison des Tanner n’est pas de tout repos ! Après le décès de sa femme, Danny doit élever seul ses trois filles, D.J., Stéphanie et Michelle. Pour l’aider, il fait appel à son meilleur ami Joey et à son beau-frère Jesse qui emménagent avec eux.
La touche culture sneakers qui m’a marqué :
Au-delà de la bouille trop trop mimi des soeurs Olsen, il y a une chose qui est marquante de cette série, c’est le côté atypique de cette famille Monoparentale. Il est quand même rare dans les années 90 de voir des hommes éléver seuls des enfants et de surcroît 3 filles ! Pour aller au bout de ce trait de société, toute la famille affirme sa différence en portant des paires de Sneakers. Toutes les marques y passent : Converse, Pony, La Gear et surtout la Classic de Reebok, portée par la petite Michelle Tanner.
Uncle Jesse et Michelle rocks !
Afin d’éviter de faire des grands pavés de texte, on va découper cet article en 5 parties sur les dimanches soirs. L’idée est de raviver les souvenirs des plus âgés d’entre vous, mais surtout de faire comprendre aux plus jeunes, que la Sneaker n’est pas qu’un simple phénomène de mode, mais un univers codé qui puise son inspiration dans le quotidien, mais aussi dans différentes disciplines culturelles.
Pour vous faire patienter, voici un court extrait des génériques des deux séries dont je vous ai parlé plus haut, pour les plus Nostalgiques d’entre vous, on vous attend le 16 décembre 2017 pour le BlachettexFlakes.
httpssss://www.youtube.com/watch?v=Qw6KKQIoNRk
httpssss://www.youtube.com/watch?v=6X-KwRoOu4M
En lisant le nom des deux marques, on pense tout de suite à la qualité allemande, aux belles Stan Smith qui tiennent la route ou aux Puma Suede et dernièrement les Creepers qui font tourner la tête.
Mais la majeure partie des consommateurs (dont moi il y a peu de temps soyons honnête !) ignorent qu’en fin de compte, la naissance des géants européens de la Sneakers arriva suite à la discorde de la célèbre famille Dassler.
C’est en Bavière peu avant les années 20 que notre story commença.
Entre Adolph (qui se fera appeler Adi) et son frère Rudolph, le courant ne passe pas si bien car les frangins sont très différents. En effet, Adolph est un grand travailleur passionné de sport et de textiles, face à un frère qui passe son temps dehors à s’amuser.
C’est sans surprise qu’à leur retour de la guerre le jeune Adi ouvre son 1er commerce dans la chaussure, alors nommé « Gebrüder Dassler Schuhfabrik » (fabrique de chaussures Dassler). Faisant feu de tous bois, Adolph crée des chaussures à partir d’un rien, et c’est rejoint par son frère qu’ils vont connaître un franc succès allant jusqu’à fournir les athlètes olympiques des JO d’Amsterdam et de Berlin !
Mais quand on pensait que tout allait bien, la fissure se fit voir.
Avec les bénéfices engendrés, Adolph prévoyait de faire de grosses améliorations sur les produits mais en face, Rudolph lui ne pensait qu’au chiffre et rien qu’au chiffre.
Le conflit familial se détériora vraiment à l’arrivée d’Hitler au pouvoir lorsque Rudolph le pro NSDA fut le seul à partir au front, et son petit frère quant à lui continua à faire tourner l’entreprise de plus belle, en attaquant cette fois ci le marché américain.
En 1948, au retour de l’aîné, plus rien n’était pareil entre eux, et ils décidèrent alors de se partager l’entreprise: d’un côté Addas qui changea en Adidas car trop proche d’une marque existant alors, et de l’autre Ruda qui devint Puma car bien plus vendeur.
Rivaux sur le même marché, la bataille des frères Dassler ne s’arrêta pas, et les successeurs continuèrent tant bien que mal jusqu’à aujourd’hui.